#14 STRASBOURG & EUROMÉTROPOLE MAGAZINES

“Solidarité et complémentarité, je tiens vraiment à saluer l’implication de tous les membres de l’équipe et de nos pigistes” le rédacteur en chef de Strasbourg et Eurométropole Magazines, Thomas Calinon, insiste, ce sera un focus sur le journal et le travail de toute une rédaction.

Diplômé de l’école de journalisme de Lille, journaliste pigiste, Thomas Calinon a été le correspondant du journal Libération à Strasbourg (avec notamment le site dédié Libé Strasbourg) entre 2003 à 2011, puis il a travaillé pour la presse économique (L’Usine Nouvelle et Influences Rhénanes) ainsi que pour 20Minutes Strasbourg (2012 à 2013). Également intervenant au CUEJ (2006 à 2011), c’est en 2012 qu’il a commencé à piger pour les magazines de la Ville et de l’Eurométropole. En 2015, il est recruté et devient le rédacteur en chef des deux publications de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg, auxquelles s’ajoute le journal interne. Soit 20 publications par an :

Strasbourg Magazine :

10 x / an

32 pages

163 000 ex.

Eurométropole Magazine :

6 x / an

28 pages

263 000 ex.

Tribune – le journal interne en écho à l’intranet Totems :

4 x / an

24 pages

10 000 exemplaires (destinés aux agentes et retraités de la collectivité)

Les trois publications richement illustrées (⅓ de l’espace est réservé aux photos) sont mises en page par l’agence de communication Ligne à suivre et imprimées sur papier recyclé en région parisienne, ou en interne pour Tribune. La crise du papier que connaît tout le secteur n’épargne pas les magazines. Face à la montée des prix du papier, de l’encre, mais aussi de l’énergie, le rédacteur en chef est très vigilant. Il entrevoit de devoir s’adapter logistiquement et éditorialement.

La rédaction compte 5 journalistes, Léa Davy, Véronique Kolb, Stéphanie Peurière, Pascal Simonin et Thomas Calinon et fait appel à 10 pigistes réguliers. Jérôme Dorkel, le photographe de la rédaction, travaille lui aussi régulièrement avec une dizaine de photojournalistes. Chaque semaine, l’équipe se réunit, répartit les sujets et prépare les sommaires. Publications des collectivités, Strasbourg et Eurométropole Magazines répondent à un planning éditorial et des délais très précis. Fin septembre 2022, toute la direction de la communication de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg (45 personnes, dont la rédaction fait partie) déménagera du 1er au 8e étage du centre administratif actuellement en travaux.

Depuis 2016, une page intitulée L’Actu sur le site web strasbourg.eu est consacrée aux infos de la rédaction, avec parfois des contenus exclusifs. Sur cette page et les réseaux sociaux, la rédaction développe la vidéo en faisant appel à des pigistes spécialisés. On retrouve l’actualité de la ville, mais aussi des grands sujets sur la mobilité ou le climat. L’agenda culturel est proposé en collaboration avec Coze Magazine.

En 2021, une étude de lectorat a montré que le projet éditorial convenait à 90% des lecteurs et lectrices et a entraîné quelques ajustements :

Davantage d’actus sur les 33 communes, mais aussi la valorisation du dialecte (ses acteurs et sa défense) et une rubrique découvertes / sorties pour Eurométropole Magazine
Et un travail de remaquettage pour Strasbourg Magazine, qui s’est vu supprimer quelques pages pour une meilleure lisibilité.

Strasbourg et Eurométropole Magazines sont des gratuits distribués dans les boîtes aux lettres, aux arrêts de tram, et dans plusieurs points de distribution. Plusieurs collectivités allemandes, des particuliers dont des ancien.es strasbourgeois.es s’abonnent aux publications pour garder un lien avec leur ville. Un lien palpable, la rédaction reçoit très régulièrement des propositions de sujets sur des actions citoyennes qu’elle s’applique à mettre en lumière.

A l’avenir, Thomas Calinon souhaiterait développer la vidéo, et peut-être produire un podcast, pour toucher une cible plus jeune.

Et s’il ne fallait retenir qu’un magazine, ce serait… les deux premiers, Strasbourg Magazine de novembre et décembre 2015. En novembre, une Une percutante réalisée par un illustrateur pour défendre la liberté d’expression, à l’occasion du forum mondial de la démocratie. En décembre, un numéro marqué d’une forte émotion après les attentats du Bataclan et qu’il avait fallu remanier in extremis.