Les polémiques et scandales qui secouent le secteur de l’influence poussent aujourd’hui les pouvoirs publics à vouloir réglementer un secteur qui séduit de plus en plus les marques, les entreprises et les institutions en quête de visibilité sur les médias sociaux. Depuis 2022, il ne se passe pas une semaine sans qu’une « star » des réseaux » ne soit épinglée par les médias, les organisations professionnelles ou encore très récemment par la DGCCRF*.

Et il y avait urgence ! Partenariats masqués, promotion de produits défectueux ou illégaux, publicité déguisée ou illégale, conflits d’intérêts avec des agents d’influenceurs… les citoyens, les consommateurs et les annonceurs sont exposés à des pratiques dignes de chasseurs de prime, sans même en avoir conscience. En première ligne dans ce désert réglementaire, des organisations professionnelles comme le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SCRP) se mobilisent depuis des années pour une vraie prise de conscience, pour cadrer ces relations stratégiques et aujourd’hui participer activement à la réflexion publique. Shérif, même pas peur !

Dans la pratique de mon métier, j’ai toujours veillé à ce que la déontologie soit au coeur de chacune de nos actions de relations presse, relations publiques et influence. Et pour cause, nos métiers exigent transparence, éthique et vérification des informations partagées avec nos parties-prenantes. Nous évoquions déjà il y a une dizaine d’années, la nécessité d’une régulation de certaines pratiques dans ce nouveau western des réseaux. A l’époque, on nous retournait avec une certaine candeur que le secteur s’autorégulerait. Ce fut le cas en partie, notamment grâce à des créateurs de contenus qui partageaient ces mêmes valeurs éthiques et ces mêmes exigences vis à vis de leurs communautés. Mais c’était sans compter la Brute et le Truand.

Depuis, engagés au sein du Syndicat du Conseil en Relations Publics , nous sommes signataires de la Charte de la Relations Influenceurs soutenue par l’ARPP et le SYNAP. Nous nous mobilisons à notre échelle pour que les enjeux soient partagés et compris de tous et toutes. Car nous avons en responsabilité la réputation de nos clients et quoi de plus risqué pour eux que de s’engager dans des relations influenceurs qui ruineraient leur politique RSE en un seul bad buzz sur les réseaux ?

Céline TONDI
Mot Compte Double
ctondi@motcomptedouble.fr

Pour aller plus loin :

https://www.relations-publics.org/charte-de-la-relations-influenceurs/

https://www.linkedin.com/company/syntec-conseil-en-relations-publics/

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